Comment transformer vos échecs en succès?

Stress conceptLa dernière fois que vous avez subi un échec auquel vous ne vous attendiez pas, qu’avez-vous ressenti, une fois la surprise passée?

La tristesse de ne pas avoir atteint l’objectif que vous vous étiez fixé?
De la colère contre vous-même ou contre quelqu’un que vous estimiez responsable de votre échec?
La peur des conséquences de cet échec pour votre avenir?

Et comment avez-vous réagi?

Vous avez tout laissé tomber? Vous vous êtes emporté contre le « responsable » ? Vous êtes resté paralysé par l’angoisse?

Convenez avec moi que ces réactions guidées par l’émotion ne sont pas très constructives… Mais rien ne nous oblige à nous laisser gouverner par nos émotions. Nous avons le choix.

Certes, il est légitime d’être déçu par un échec. Cela montre l’attachement que nous portons à notre réussite. Mais à quoi bon la colère? Et que faire ensuite si la peur nous immobilise? Allons nous porter le deuil de nos échecs ou tenter de réussir à nouveau?

« La chute n’est pas un échec. L’échec, c’est de rester là où on est tombé. » disait Socrate.

Alors, comment transformer un échec en réussite?

Tout d’abord en étant convaincu que ce que nous considérons comme un échec est avant tout une occasion d’apprendre et de progresser. Nous pouvons nous faire en nous posant LA bonne question:

Qu’est-ce qui m’a empêché de réussir?

Si vous pensez que ce sont les autres, je vous arrête tout de suite: vous n’apprendrez rien en les accusant. Vous continuerez à reproduire les mêmes erreurs.

Je vous invite plutôt à vous concentrer sur ce qui dépend de vous en répondant successivement aux questions suivantes:

1- Ai-je agi habilement?

Nous ne pouvons tout réussir dès le premier essai. Pensez à vos premier pas: où en seriez-vous aujourd’hui si vous aviez considéré votre première chute de bébé comme un échec? Auriez-vous décidé de marcher à quatre pattes toute votre vie?

L’habileté vient avec la pratique. Accordons-nous le droit à l’erreur et acceptons de ne pas réussir du premier coup sans en tirer de conclusion définitive.

2- Étais-je bien préparé?

L’improvisation conduit rarement à la réussite. Céder à la facilité, en n’ayant pas de plan d’action, et faire preuve de négligence, en ignorant le plan prévu, sont des sources fréquentes d’échec.

Mais être organisé ne suffit pas. La motivation et la confiance en soi sont essentielles pour atteindre son but.

Pour agir efficacement, préparons-nous mentalement, ayons un plan et appliquons-le.

3- Ai-je pris la bonne décision?

Une mauvaise décision, même bien exécutée, donne rarement un résultat satisfaisant. Face à une situation donnée, il existe en général plusieurs solutions pour y faire face. Selon quels critères  avez-vous évalué les différentes options? Referiez-vous le même choix aujourd’hui?

Pour réussir, nous devons déterminer ce que nous voulons (notre objectif) et les moyens d’y parvenir (les solutions).

Prenons-le temps d’évaluer la faisabilité de nos objectifs et de peser le pour et le contre de chaque solution avant de décider. Cela évite bien des déconvenues.

4- Ai-je analysé la situation correctement?

Toute décision mérite réflexion.

Comprendre une situation consiste à prendre la mesure des enjeux respectifs de chaque personne concernée: nous, mais aussi tous ceux sur qui notre décision pourrait avoir des conséquences.

Pour cela, nous trions  et traitons les informations en notre possession selon nos connaissances.

Nous pouvons progresser en prenant en compte systématiquement toutes les informations utiles et en développant nos connaissances.

5- Avais-je toutes les informations nécessaires à disposition?

Dans le monde d’aujourd’hui, nous avons souvent l’impression d’avoir trop d’information. Mais le nombre d’informations importe peu si elles sont sans intérêt pour comprendre une situation.

La valeur d’une information tient en sa précision, sa fiabilité et sa pertinence.

Si nos informations sont douteuses ou discutables, notre analyse le sera également.

Pour bien comprendre une situation, interrogeons-nous sur les informations qui nous sont nécessaires et adressons-nous à des sources fiables pour les obtenir.

Comme vous le voyez, un échec peut avoir de multiples causes: manque d’information, analyse erronée, décision infondée, préparation insuffisante ou exécution maladroite.

Cela signifie que nous avons autant d’axes d’amélioration potentiels! Il nous faut donc accepter le premier échec, puis le deuxième, le troisième,… jusqu’à la réussite.

Winston Churchill exprimait cela ainsi:

« Le succès est la capacité d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ».

Et vous, garderez-vous votre enthousiasme?